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COONCERTS D'EDDY MITCHELL


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AU PALAIS DES SPORTS LE 6 MARS 2007

Depêche Presse AFP

Eddy Mitchell le 6 février à Paris lors d'une conférence de presse pour annoncer sa tournée "Jamabalaya Tour" François Guillot(AFP)

Country rock épicé façon gumbo, guitares, piano bastringue et habits western: c'est dans une ambiance musicale et visuelle inspirée de la Nouvelle Orléans et du sud des Etats-Unis qu'Eddy Mitchell a entamé sa tournée mardi soir au Palais des Sports de Paris.

Cette tournée suit de quelques mois la sortie, fin octobre, de son dernier album, "Jambalaya", qui rend hommage à la Louisiane et à sa ville emblématique, la Nouvelle Orléans.

C'est d'ailleurs "Crescent City" qui a inspiré le décor de scène: une façade de maison typique de cette ville, surmontée d'une balustrade en fer forgé. Et même si la pluie est froide à l'extérieur du Palais des Sports, un effort d'imagination rendrait presque palpable la moiteur du bayou.

Eddy Mitchell émerge de la porte d'entrée, à battants comme celle d'un saloon, et annonce la couleur en entonnant "Bye bye, Johnny B. Good".

Autour de lui, cinq musiciens -deux guitares, claviers, basse, batterie-, dont trois des Américains qui figurent sur l'album.

Certains portent des Stetson. "Schmoll" est lui aussi vêtu comme dans un western, mais version cow boy chic, en costume de satin noir.

Le spectacle roule tranquillement, comme un bateau à aubes qui descendrait paisiblement le Mississipi. D'autres musiciens, un saxophoniste et un trompettiste, se joignent au quintette de départ. Ils sont brièvement rejoints par un autre amoureux des musiques du sud des Etats-Unis, le brillant harmoniciste de blues Jean-Jacques Milteau, qui a assuré la première partie.

Au programme, quelques chansons du nouvel album, comme "Ma Nouvelle Orléans", hommage à la ville meurtrie par l'ouragan Katrina. Les anciens titres et les incontournables sont nombreux: "Rio Grande", "Lèche bottes blues", "La dernière séance", "Couleur menthe à l'eau"...

Point commun entre tous ces morceaux au parfum country-rock: cette Amérique fantasmée dans laquelle Eddy Mitchell baigne depuis plus de 40 ans.

Il joue parfois de son humour cabochard. "C'est à la mode de se faire écrire des chansons par des jeunes. Celle-ci a été écrite par... Henri Salvador", lance-t-il après "Y'a un bon Dieu".

"C'est un mélange de vitamines, pour les gens de mon âge", s'amuse ensuite le chanteur de 64 ans en buvant un breuvage qui, de loin, ressemble à du bourbon.

Et en fumeur impétinent, il égratigne les "ayatollahs de la santé" avant d'attaquer "Fume cette cigarette".

Le spectacle se clôt au bout de deux heures, après un classique endiablé, "Pas de boogie woogie", qui fait se masser les fans devant la scène, appareils photo brandis comme des colts.

Eddy Mitchell se produira au Palais des Sports jusqu'au 17 mars. Il chantera à nouveau à Paris, à l'Olympia, du 12 au 19 juin. Une trentaine de dates est prévue en province ainsi qu'à Bruxelles et Genève à partir du 21 mars et jusqu'à juillet, avec une pause en mai.

Source http://www.edicom.ch http://www.afp.fr © afp. - Tous droits réservés.

 

 


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